Implorer le secours d'un autre qu'Allah
Cheikh Abdul Aziz ibn Baz
Louange à Allah. Que la prière et la paix soient sur le Messager d’Allah, sur sa famille, sur ses Compagnons et ceux qui suivent sa voie.
Le journal koweitien Al Mujtama’ a publié dans son numéro du 19/4/1390 un poème intitulé Célébration de l’anniversaire du Prophète. L’auteur du poème, une certaine Amina, y implore le secours et l’assistance du Prophète r pour sauver la communauté, la libérer des divisions et divergences dont elle est affligée. Voici les vers en question :
ش Messager d’Allah, sauve un monde
Qui enclenche la guerre et s’embrase de sa flamme
ش Messager d’Allah, sauve un monde
Plongé dans les ténèbres du doute […]
ش Messager d’Allah, sauve un monde
Qui a perdu la vue dans les labyrinthes de la désolation
[…]
ش Messager d’Allah, sauve un monde
Dans les ténèbres du doute […]
Accorde-nous un secours imminent comme tu l’as fait
Le jour de Badr lorsque tu as appelé Allah
Et l’humiliation s’est transformée en victoire éclatante
En vérité Allah a des soldats que tu ne vois pas
Allahou Akbar ! C’est en ces termes que cette journaliste demande au Messager r de sauver la communauté en lui apportant une victoire prompte, oubliant ou ignorant que la victoire est entre les mains d’Allah seul et non entre celles du Prophète r ou de tout autre créature. Allah I dit dans Son livre : ( La victoire ne peut venir que d’Allah, le Puissant, le Sage. ) (Al Imran, 126) ; ( Si Allah vous donne Son secours, nul ne peut vous vaincre. S’Il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera secours ? ) (Al Imran, 160). Par ailleurs, il est connu d’après les textes sacrés de l’Islam et le consensus des savants musulmans qu’Allah a créé les créatures pour qu’elles L’adorent. Qu’Il a envoyé les Messagers et fait descendre les Livres sacrés pour expliquer cette adoration aux hommes et les inviter à la pratiquer. Allah dit à ce sujet :
( Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. ) (Adz-Dzâriyate, 56) ;
( Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire] : “Adorez Allah et écartez-vous du Tagut.” ) (An-Nahl 36) ;
( Et Nous n’avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n’ayons révélé : “Point de divinité en dehors de Moi. Adorez-Moi donc.” ) (Al Anbiya, 25) ;
( Alif, Lam, Ra. C’est un Livre dont les versets sont parfaits en style et en sens, émanant d’un Sage, Parfaitement Connaisseur. N’adorez qu’Allah. Moi, je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur et un annonciateur. ) (Houd, 1-2).
Allah a donc expliqué dans ces versets sans équivoque qu’Il n’a créé les djinns et les hommes que pour qu’ils L’adorent seul sans Lui donner d’associés. Il a aussi expliqué qu’Il a envoyé les Messagers –que la prière et la paix soient sur eux- pour qu’ils ordonnent aux hommes de pratiquer cette adoration et leur interdisent son contraire. Allah U a également expliqué qu’il a parfait la forme et le sens des versets de Son livre afin qu’on n’adore personne d’autre en dehors de lui.
L’adoration consiste à reconnaître Son unicité et obéir à Son ordre en appliquant Ses prescriptions et en délaissant ce qu’Il a interdit. Allah évoque cette question dans plusieurs versets parmi lesquels : ( Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif. ) (Al Bayyinah, 5) ; ( Adore donc Allah en Lui vouant un culte exclusif. C’est à Allah qu’appartient la religion pure. ) (Az-Zumar, 2-3).
Il y a de nombreux versets sur ce sujet ; tous montrent l’obligation de vouer un culte exclusif à Allah et de s’abstenir d’adorer tout autre que Lui, y compris les Prophètes. Nul doute que l’invocation compte parmi les actes d’adoration les plus importants et les plus complets. Il est donc obligatoire de ne la vouer qu’à Allah seul. Allah I dit en effet : ( Invoquez Allah donc, en Lui vouant un culte exclusif, quelque répulsion qu’en aient les mécréants. ) (Ghafir, 14]) ; ( Les mosquées sont consacrées à Allah : n’invoquez donc personne avec Allah. ) (Al Djinn, 18). Ceci englobe toutes les créatures, les Prophètes ne font pas exception. En effet, « personne » est un pronom indéfini utilisé ainsi dans un contexte de négation et englobe donc tout ce qui n’est pas Allah.
Allah dit aussi : ( Et n’invoque pas, en dehors d’Allah, ce qui ne peut te profiter ni te nuire. ) (Younouss, 106). Ce message s’adresse au Prophète r et il est de notoriété publique qu’Allah l’a immunisé contre le polythéisme. Il s’agit donc de mettre les autres hommes en garde. Puis Allah I ajoute : ( Et si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes.) (Younouss, 106). Ainsi, si le meilleur des fils d’Adam r invoque un autre qu’Allah, il sera du nombre des injustes, que dire alors des autres hommes ? Notons par ailleurs que lorsque le terme « injustice » est utilisé sans autre précision, il s’agit du polythéisme majeur. Allah I a dit : ( Et ce sont les mécréants qui sont les injustes. ) (Al Baqara, 254) ; ( L’association à [Allah] est vraiment une injustice énorme. ) (Luqman, 13).
Ces versets et bien d’autres encore montrent donc qu’invoquer un autre qu’Allah, qu’il s’agisse des morts, des arbres, des idoles etc., est un acte d’associationnisme contredisant le devoir d’adoration en raison duquel Allah a créé les djinns et les hommes, envoyé les Messagers et a fait descendre les Livres saints. Telle est la signification de « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah » : il n’y a rien qui soit adoré à bon droit en dehors d’Allah. Cette expression nie le droit à l’adoration à tout autre qu’Allah et confirme l’obligation de ne réserver l’adoration qu’à Allah. Allah I dit : ( Il en est ainsi parce qu’Allah est la Vérité, et que tout ce qu’ils invoquent en dehors de Lui est le Faux, et qu’Allah, c’est Lui le Haut, le Grand. ) (Luqman, 30). C’est le fondement de la religion. Les actes d’adoration ne sont valables que si ce fondement est sain. Allah I dit à ce sujet : ( En effet, il t’a été révélé, ainsi qu’à ceux qui t’ont précédé : “Si tu donnes des associés à Allah, ton œuvre sera certes vaine ; et tu seras très certainement du nombre des perdants. ) (Az-Zumar, 65) ; ( Mais s’ils avaient donné à Allah des associés, alors, tout ce qu’ils auraient fait eût certainement été vain. ) (Al An’am, 88).
La religion islamique est basée sur deux fondements importants. Le premier est qu’on ne doit adorer qu’Allah, et le deuxième dit qu’Il ne doit être adoré que selon la législation de Son Prophète et Messager Muhammad r. C’est là la signification de la profession de foi « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et Muhammad est le Messager d’Allah ». Invoquer les morts (Prophètes y compris), les idoles, les arbres, les pierres ou toute autre créature, implorant leur secours, se rapprochant d’eux par des sacrifices et des vœux pieux, en priant ou en se prosternant devant eux, c’est les prendre comme seigneurs en dehors d’Allah et les considérer comme étant égaux a AllahI . Cette attitude est en totale opposition avec la signification de « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah ». De même, celui qui introduit dans la religion ce qu’Allah n’a pas autorisé n’est pas fidèle au sens de l’attestation qui dit que Muhammad est le Messager d’Allah. Car Allah dit : ( Nous avons considéré l’œuvre qu’ils ont accomplie et Nous l’avons réduite en poussière éparpillée. ) (Al Furqane, 23). Cette œuvre est celle de ceux qui sont morts en associant d’autres divinités à Allah U, mais aussi celle des innovateurs qui s’adonnent à des pratiques qu’Allah n’a pas autorisées. Au Jour de la Résurrection, elles seront réduites en poussière éparpillée parce qu’elles ne sont pas conformes à la législation pure. Le Prophète r dit à ce propos : « Quiconque introduit dans notre religion-ci ce qui n’en fait pas partie, cette innovation est à rejeter. » (Rapporté par Al Boukhari et Mouslim).
Cette journaliste a adressé sa demande de secours et son invocation au Messager r et s’est détournée du Seigneur de l’univers qui seul détient entre Ses mains la victoire ainsi que le pouvoir de nuire et d’assister. C’est là, incontestablement, une grave injustice, un acte funeste relevant du polythéisme. Allah U a ordonné de L’invoquer, promis d’exaucer celui qui L’invoque, et menacé du châtiment de la Géhenne celui qui s’enfle d’orgueil et ne L’invoque pas. Il dit en effet : ( Et votre Seigneur dit : “Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M’adorer entreront bientôt dans l’Enfer, humiliés.” ) (Ghafir, 60). Ce noble verset montre que l’invocation est un acte d’adoration, et que celui qui par orgueil l’abandonne aura pour demeure l’Enfer. Si telle est la situation de celui qui abandonne l’invocation d’Allah par orgueil, que dire de celui qui invoque en dehors de Lui un autre et se détourne de Lui ?
Allah dit aussi : ( Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi... alors Je suis tout proche : Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés. ) (Al Baqara, 186).
Par ailleurs, le Messager r a affirmé dans un hadith authentique que l’invocation, c’est l’adoration, et dit à Abdullah, le fils de son oncle Al Abbas t : « Lorsque tu demandes, demande à Allah ; lorsque tu implores le secours, implore le secours d’Allah. » (Rapporté par At-Tirmidzi).
Ces versets et bien d’autres encore montrent donc qu’invoquer un autre qu’Allah, qu’il s’agisse des morts, des arbres, des idoles etc., est un acte d’associationnisme contredisant le devoir d’adoration en raison duquel Allah a créé les djinns et les hommes, envoyé les Messagers et a fait descendre les Livres saints. Telle est la signification de « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah » : il n’y a rien qui soit adoré à bon droit en dehors d’Allah. Cette expression nie le droit à l’adoration à tout autre qu’Allah et confirme l’obligation de ne réserver l’adoration qu’à Allah. Allah I dit : ( Il en est ainsi parce qu’Allah est la Vérité, et que tout ce qu’ils invoquent en dehors de Lui est le Faux, et qu’Allah, c’est Lui le Haut, le Grand. ) (Luqman, 30). C’est le fondement de la religion. Les actes d’adoration ne sont valables que si ce fondement est sain. Allah I dit à ce sujet : ( En effet, il t’a été révélé, ainsi qu’à ceux qui t’ont précédé : “Si tu donnes des associés à Allah, ton œuvre sera certes vaine ; et tu seras très certainement du nombre des perdants. ) (Az-Zumar, 65) ; ( Mais s’ils avaient donné à Allah des associés, alors, tout ce qu’ils auraient fait eût certainement été vain. ) (Al An’am, 88).
La religion islamique est basée sur deux fondements importants. Le premier est qu’on ne doit adorer qu’Allah, et le deuxième dit qu’Il ne doit être adoré que selon la législation de Son Prophète et Messager Muhammad r. C’est là la signification de la profession de foi « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et Muhammad est le Messager d’Allah ». Invoquer les morts (Prophètes y compris), les idoles, les arbres, les pierres ou toute autre créature, implorant leur secours, se rapprochant d’eux par des sacrifices et des vœux pieux, en priant ou en se prosternant devant eux, c’est les prendre comme seigneurs en dehors d’Allah et les considérer comme étant égaux a AllahI . Cette attitude est en totale opposition avec la signification de « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah ». De même, celui qui introduit dans la religion ce qu’Allah n’a pas autorisé n’est pas fidèle au sens de l’attestation qui dit que Muhammad est le Messager d’Allah. Car Allah dit : ( Nous avons considéré l’œuvre qu’ils ont accomplie et Nous l’avons réduite en poussière éparpillée. ) (Al Furqane, 23). Cette œuvre est celle de ceux qui sont morts en associant d’autres divinités à Allah U, mais aussi celle des innovateurs qui s’adonnent à des pratiques qu’Allah n’a pas autorisées. Au Jour de la Résurrection, elles seront réduites en poussière éparpillée parce qu’elles ne sont pas conformes à la législation pure. Le Prophète r dit à ce propos : « Quiconque introduit dans notre religion-ci ce qui n’en fait pas partie, cette innovation est à rejeter. » (Rapporté par Al Boukhari et Mouslim).
Cette journaliste a adressé sa demande de secours et son invocation au Messager r et s’est détournée du Seigneur de l’univers qui seul détient entre Ses mains la victoire ainsi que le pouvoir de nuire et d’assister. C’est là, incontestablement, une grave injustice, un acte funeste relevant du polythéisme. Allah U a ordonné de L’invoquer, promis d’exaucer celui qui L’invoque, et menacé du châtiment de la Géhenne celui qui s’enfle d’orgueil et ne L’invoque pas. Il dit en effet : ( Et votre Seigneur dit : “Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M’adorer entreront bientôt dans l’Enfer, humiliés.” ) (Ghafir, 60). Ce noble verset montre que l’invocation est un acte d’adoration, et que celui qui par orgueil l’abandonne aura pour demeure l’Enfer. Si telle est la situation de celui qui abandonne l’invocation d’Allah par orgueil, que dire de celui qui invoque en dehors de Lui un autre et se détourne de Lui ?
Allah dit aussi : ( Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi... alors Je suis tout proche : Je réponds à l’appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu’ils répondent à Mon appel, et qu’ils croient en Moi, afin qu’ils soient bien guidés. ) (Al Baqara, 186).
Par ailleurs, le Messager r a affirmé dans un hadith authentique que l’invocation, c’est l’adoration, et dit à Abdullah, le fils de son oncle Al Abbas t : « Lorsque tu demandes, demande à Allah ; lorsque tu implores le secours, implore le secours d’Allah. » (Rapporté par At-Tirmidzi).
Il a également dit : « Quiconque mourra en invoquant en dehors d’Allah un être similaire entrera en Enfer … » (Al Boukhari).
Al Boukhari et Mouslim rapportent qu’on demanda au Prophète r quelle était la faute la plus grave, il répondit : « C’est que tu donnes des associés à Allah, alors que c’est Lui qui t’a créé. ». Toute personne qui invoque un autre qu’Allah, implore son secours, lui adresse un vœu pieux, lui offre un sacrifice, ou lui voue quelque autre adoration, est coupable d’associationnisme. Cela vaut pour tous les cas, qu’il s’agisse d’un Prophète, d’un ange, d’un djinn, d’une idole, ou de toute autre créature. Quant à demander à un être vivant ce dont il est capable, et solliciter son aide dans les choses qui sont à sa portée, cela ne fait pas partie du polythéisme. Ce sont des choses normales permises entre musulmans. Allah I a dit dans le récit de Moïse u : ( L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi. ) (Al Qassas, 15) ; ( Il sortit de là, craintif, regardant autour de lui… ) (Al Qassas, 21). L’homme a en effet besoin de l’aide de son prochain, que ce soit à la guerre, ou en d’autres circonstances. Allah a ordonné à Son Prophète r de dire aux hommes qu’il n’a pas la capacité d’infliger le mal ni d’apporter un bien à qui que ce soit : ( Dis : « Je n’invoque que mon Seigneur et ne Lui associe personne ». Dis : “Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit”. ) (Al Djinn, 20-21).
Allah I a dit dans la sourate Al A’raf : ( Dis : “Je ne détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu’Allah veut. Et si je connaissais l’Inconnaissable, j’aurais eu des biens en abondance, et aucun mal ne m’aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient, qu’un avertisseur et un annonciateur”. ) (Al A’raf, 188).
Le Prophète r n’invoquait que son Seigneur et n’attendait le secours que de Lui. Le jour de la bataille de Badr, il implora le secours de son Seigneur et Lui demanda la victoire sur son ennemi avec insistance. Il disait : « ش mon Seigneur, accomplis ce que Tu m’as promis », au point qu’Abû Bakr As-Siddiq t lui dit : « C’est assez, ô Messager d’Allah. Allah accomplira ce qu’Il t’a promis. ». Allah fit descendre ces versets à ce sujet : ( Et rappelez-vous) le moment où vous imploriez le secours de votre Seigneur et qu’Il vous exauça aussitôt : “Je vais vous aider d’un millier d’Anges déferlant les uns à la suite des autres. Allah ne fit cela que pour (vous) apporter une bonne nouvelle et pour qu’avec cela vos cœurs se tranquillisent. Il n’y a de victoire que de la part d’Allah. Allah est Puissant et Sage. ) (Al Anfal, 9-10). Allah a rappelé dans ces versets le fait qu’ils ont imploré Son secours et qu’Il les a exaucés en leurs envoyant des Anges en renfort. Ensuite, Il a précisé que la victoire ne provient pas des Anges, mais qu’Il les leur a envoyés pour leur apporter la bonne nouvelle de la victoire et tranquilliser leurs cœurs. Il a bien précisé que la victoire provient d’Allah ( Il n’y a de victoire que de la part d’Allah).
Allah dit aussi dans la sourate Al Imran : ( Allah vous a donné la victoire, à Badr, alors que vous étiez humiliés. Craignez Allah, afin que vous soyez reconnaissants ! ) (Al Imran, 123). Dans ce verset, Allah I explique que c’est Lui qui leur a donné la victoire le jour de la bataille de Badr. Ainsi, on comprend que tout ce qu’Il leur a donné comme armement et puissance, les Anges qu’Il leur a envoyés en renfort, tous font partie des instruments de la victoire, de la bonne nouvelle et de la tranquillisation [des cœurs]. La victoire ne procède pas de cela, mais vient d’Allah seul. Comment donc cette journaliste, ou toute autre personne, peut-elle adresser sa demande de secours au Prophète r et lui demander la victoire en se détournant du Seigneur de l’univers, Celui qui possède tout, Celui qui est capable de toute chose !
Cette attitude révèle, sans conteste, une effroyable ignorance, ou pour parler plus exactement, elle relève du polythéisme. Il incombe à cette journaliste de se repentir à Allah d’un repentir sincère. Pour ce faire, elle doit regretter ce qu’elle a fait, ne pas persister dans cette voie, prendre la ferme résolution de ne plus jamais y revenir, manifestant ainsi sa volonté de glorifier Allah, d’être loyale envers Lui, de respecter Ses ordres et rejeter ce qu’Il a interdit. Telles sont les conditions du repentir sincère. Quand on a lésé une créature, il y a un quatrième point obligatoire à observer dans le repentir, qui consiste à offrir une réparation aux ayants droit ou à s’en décharger. Allah I a ordonné le repentir à Ses serviteurs et leur a promis de l’agréer. Allah I dit en effet : ( Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. ) (An-Nour, 31).
Al Boukhari et Mouslim rapportent qu’on demanda au Prophète r quelle était la faute la plus grave, il répondit : « C’est que tu donnes des associés à Allah, alors que c’est Lui qui t’a créé. ». Toute personne qui invoque un autre qu’Allah, implore son secours, lui adresse un vœu pieux, lui offre un sacrifice, ou lui voue quelque autre adoration, est coupable d’associationnisme. Cela vaut pour tous les cas, qu’il s’agisse d’un Prophète, d’un ange, d’un djinn, d’une idole, ou de toute autre créature. Quant à demander à un être vivant ce dont il est capable, et solliciter son aide dans les choses qui sont à sa portée, cela ne fait pas partie du polythéisme. Ce sont des choses normales permises entre musulmans. Allah I a dit dans le récit de Moïse u : ( L’homme de son parti l’appela au secours contre son ennemi. ) (Al Qassas, 15) ; ( Il sortit de là, craintif, regardant autour de lui… ) (Al Qassas, 21). L’homme a en effet besoin de l’aide de son prochain, que ce soit à la guerre, ou en d’autres circonstances. Allah a ordonné à Son Prophète r de dire aux hommes qu’il n’a pas la capacité d’infliger le mal ni d’apporter un bien à qui que ce soit : ( Dis : « Je n’invoque que mon Seigneur et ne Lui associe personne ». Dis : “Je ne possède aucun moyen pour vous faire du mal, ni pour vous mettre sur le chemin droit”. ) (Al Djinn, 20-21).
Allah I a dit dans la sourate Al A’raf : ( Dis : “Je ne détiens pour moi-même ni profit ni dommage, sauf ce qu’Allah veut. Et si je connaissais l’Inconnaissable, j’aurais eu des biens en abondance, et aucun mal ne m’aurait touché. Je ne suis, pour les gens qui croient, qu’un avertisseur et un annonciateur”. ) (Al A’raf, 188).
Le Prophète r n’invoquait que son Seigneur et n’attendait le secours que de Lui. Le jour de la bataille de Badr, il implora le secours de son Seigneur et Lui demanda la victoire sur son ennemi avec insistance. Il disait : « ش mon Seigneur, accomplis ce que Tu m’as promis », au point qu’Abû Bakr As-Siddiq t lui dit : « C’est assez, ô Messager d’Allah. Allah accomplira ce qu’Il t’a promis. ». Allah fit descendre ces versets à ce sujet : ( Et rappelez-vous) le moment où vous imploriez le secours de votre Seigneur et qu’Il vous exauça aussitôt : “Je vais vous aider d’un millier d’Anges déferlant les uns à la suite des autres. Allah ne fit cela que pour (vous) apporter une bonne nouvelle et pour qu’avec cela vos cœurs se tranquillisent. Il n’y a de victoire que de la part d’Allah. Allah est Puissant et Sage. ) (Al Anfal, 9-10). Allah a rappelé dans ces versets le fait qu’ils ont imploré Son secours et qu’Il les a exaucés en leurs envoyant des Anges en renfort. Ensuite, Il a précisé que la victoire ne provient pas des Anges, mais qu’Il les leur a envoyés pour leur apporter la bonne nouvelle de la victoire et tranquilliser leurs cœurs. Il a bien précisé que la victoire provient d’Allah ( Il n’y a de victoire que de la part d’Allah).
Allah dit aussi dans la sourate Al Imran : ( Allah vous a donné la victoire, à Badr, alors que vous étiez humiliés. Craignez Allah, afin que vous soyez reconnaissants ! ) (Al Imran, 123). Dans ce verset, Allah I explique que c’est Lui qui leur a donné la victoire le jour de la bataille de Badr. Ainsi, on comprend que tout ce qu’Il leur a donné comme armement et puissance, les Anges qu’Il leur a envoyés en renfort, tous font partie des instruments de la victoire, de la bonne nouvelle et de la tranquillisation [des cœurs]. La victoire ne procède pas de cela, mais vient d’Allah seul. Comment donc cette journaliste, ou toute autre personne, peut-elle adresser sa demande de secours au Prophète r et lui demander la victoire en se détournant du Seigneur de l’univers, Celui qui possède tout, Celui qui est capable de toute chose !
Cette attitude révèle, sans conteste, une effroyable ignorance, ou pour parler plus exactement, elle relève du polythéisme. Il incombe à cette journaliste de se repentir à Allah d’un repentir sincère. Pour ce faire, elle doit regretter ce qu’elle a fait, ne pas persister dans cette voie, prendre la ferme résolution de ne plus jamais y revenir, manifestant ainsi sa volonté de glorifier Allah, d’être loyale envers Lui, de respecter Ses ordres et rejeter ce qu’Il a interdit. Telles sont les conditions du repentir sincère. Quand on a lésé une créature, il y a un quatrième point obligatoire à observer dans le repentir, qui consiste à offrir une réparation aux ayants droit ou à s’en décharger. Allah I a ordonné le repentir à Ses serviteurs et leur a promis de l’agréer. Allah I dit en effet : ( Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. ) (An-Nour, 31).
Il dit à propos des chrétiens : ( Ne vont-ils donc pas se repentir à Allah et implorer Son pardon ? Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ) (Al Maïda, 74).
Allah a également dit : ( …Ceux qui n’invoquent pas d’autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit ; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourra une punition et le châtiment lui sera doublé, au Jour de la Résurrection, et il y demeurera éternellement couvert d’ignominie. Sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre ; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ) (Al Furqane, 68-70).
Allah a également dit : ( …Ceux qui n’invoquent pas d’autre dieu avec Allah et ne tuent pas la vie qu’Allah a rendue sacrée, sauf à bon droit ; qui ne commettent pas de fornication - car quiconque fait cela encourra une punition et le châtiment lui sera doublé, au Jour de la Résurrection, et il y demeurera éternellement couvert d’ignominie. Sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne œuvre ; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ) (Al Furqane, 68-70).
Allah I dit également : ( Et c’est Lui qui agrée de Ses serviteurs le repentir, pardonne les méfaits et sait ce que vous faites. ) (Ach-Choura, 25).
Le Messager d’Allah r a dit dans un hadith authentique : « L’Islam annule ce qu’il y a eu avant lui et le repentir retranche ce qu’il y a eu avant lui ». Le polythéisme est le plus grave et le plus dangereux des péchés. Aussi, craignant que l’exemple de cette journaliste n’en inspire d’autres, et conscient des devoirs que nous impose la sincérité envers Allah et Ses serviteurs, j’ai cru bon d’écrire ces quelques mots. J’implore Allah U de les rendre utiles à ceux qui les liront, d’améliorer notre situation et celle de tous les musulmans, de nous accorder à nous tous la connaissance de la religion et de nous permettre de nous y tenir fermement. Je Lui demande également de nous préserver, ainsi que tous les musulmans, des maux de nos âmes et des méfaits de nos œuvres. En vérité c’est Lui qui détient tout cela en Son pouvoir.
Que la prière d’Allah, la paix et les bénédictions soient sur Son serviteur et Messager, notre Prophète Muhammad r, sur sa famille et sur ses Compagnons.
Le Messager d’Allah r a dit dans un hadith authentique : « L’Islam annule ce qu’il y a eu avant lui et le repentir retranche ce qu’il y a eu avant lui ». Le polythéisme est le plus grave et le plus dangereux des péchés. Aussi, craignant que l’exemple de cette journaliste n’en inspire d’autres, et conscient des devoirs que nous impose la sincérité envers Allah et Ses serviteurs, j’ai cru bon d’écrire ces quelques mots. J’implore Allah U de les rendre utiles à ceux qui les liront, d’améliorer notre situation et celle de tous les musulmans, de nous accorder à nous tous la connaissance de la religion et de nous permettre de nous y tenir fermement. Je Lui demande également de nous préserver, ainsi que tous les musulmans, des maux de nos âmes et des méfaits de nos œuvres. En vérité c’est Lui qui détient tout cela en Son pouvoir.
Que la prière d’Allah, la paix et les bénédictions soient sur Son serviteur et Messager, notre Prophète Muhammad r, sur sa famille et sur ses Compagnons.
Source :
http://www.editionsassia.net
Publié dans : Tawhid
Par salafidunord
http://salafidunord.over-blog.com/article-6377536.html