L’interdiction de célébrer les fêtes des mécréants
Sommaire :
- Shaikh Muhammad Ibn Ibrâhim Âli Shaikh
- Shaikh Ibn Bâz
- Shaikh Muhammad ibn Sâlih Al-’Uthaymîn
- Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa
Par Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh [1]
As-Salâmu ’Alaikum wa Rahmatullâh
Nous avons été informés du fait que certains commerçants, l’an passé, ont importé des cadeaux à l’occasion de la fête chrétienne célébrant le nouvel an grégorien. Parmi ces cadeaux se trouvaient des sapins de Noël, que certains concitoyens achetaient afin de les offrir aux étrangers chrétiens vivant sur notre sol, et participaient de cette manière à leurs festivités.
Or ceci est une chose blâmable qu’il ne leur convenait pas d’accomplir. Et nous n’avons aucun doute que vous êtes au courant du caractère illicite de ces agissements, et que vous êtes tout aussi informé du consensus des savants concernant l’interdiction de s’associer aux mécréants - qu’ils soient polythéistes, chrétiens ou juifs - dans leur festivités.
Nous espérons donc que vous interdirez à l’avenir l’importation de ce genre de cadeaux en notre pays, ou toute autre chose spécifique à leurs fêtes.
Question : certains musulmans participent aux fêtes des chrétiens. Quels conseils leur prodigueriez-vous ? [2]
Réponse : Il n’est pas permis au musulman et à la musulmane de participer aux fêtes des chrétiens, juifs et autres mécréants. Il est même obligatoire de délaisser cela, car quiconque imite un peuple en fait partie. D’ailleurs, le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a interdit de leur ressembler, ou de les imiter dans leur moeurs. Il est donc du devoir du musulman et de la musulmane de prendre garde à cela. Il ne leur est pas permis de les aider en quoi que ce soit, car ce sont des festivités contraires à la loi religieuse. Il n’est donc pas permis d’y participer, ni de coopérer avec les organisateurs, ni de les aider en quoi que ce soit, serait-ce en leur proposant du thé, du café ou autre chose comme des ustensiles, etc...
A ce sujet, Allah - Glorifié soit-Il - a dit : "Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! " [3] .
Or le fait de participer avec les mécréants à leurs festivités est une forme d’entraide dans le péché et la transgression.
Question : ces jours-ci, le monde se prépare à accueillir le troisème millénaire, sujet que ressassent les journaux de façon insistante. La question est la suivante : quelle est - selon vous - la position de l’Islam à ce sujet ? Et comment doivent se préparer les musulmans pour accueillir ce nouveau millénaire ? Wassalâmu ’Alaikoum Wa Rahmatullâh [4]
Au nom d’Allah, le Clément, Le Miséricordieux
Réponse : Assalâmu ’Alaikoum Wa Rahmatullâh
Il ne convient pas aux musulmans d’accorder une importance à cet événement ou d’y prêter une quelconque attention, car aucune relation ne les lie à lui. Le calendrier des musulmans est le calendrier hégirien, basé sur les meilleurs des événements, voire même l’événement le plus approprié pour débuter le calendrier islamique. En effet, il s’agit d’une date qui les fait se souvenir du début de leur puissance, de la création de leur état et de la force de leur pouvoir.
Quant à ce que certaines personnes diffusent concernant l’événement prochain, tout ceci n’est que mensonge qui ne repose sur aucune source religieuse, intellectuelle ou empirique... excepté le fait qu’il s’agit d’une date qu’ils se sont fixés et à laquelle une certaine période se termine.
Quant à la connaissance de l’invisible, elle appartient à Allah seul.
Allah le Très Haut a dit : "Dis : ‹Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah›. Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités"
Je demande à Allah le Très Haut de nous octroyer l’honneur par notre foi et la victoire sur nos ennemis. Il est certes magnanime et généreux.
Déclaration du Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa [5] concernant la célébration du jour de l’an et en particulier concernant l’an 2000
Le plus grand bienfait qu’Allah ait accordé à Ses serviteurs est le bienfait de l’Islam et la guidée vers Sa voie droite. De par Sa clémence, Allah, glorifié soit-Il, a rendu obligatoire à Ses serviteurs croyants de l’invoquer dans leurs prières afin qu’Il les guide, et de Lui demander ainsi d’atteindre la guidée vers la voie droite et de s’y tenir constamment. Allah, Glorifié soit-Il, a décrit cette voie comme étant celle des gens qu’Allah a comblés de Ses bienfaits, parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les justes, et non pas celle des dévoyés parmi les juifs, les chrétiens et autres mécréants et polythéistes.
Partant, il est du devoir du musulman de reconnaître la valeur du bienfait d’Allah sur lui, et donc de Le remercier, glorifié soit-Il, par la parole, les actes et la croyance. Il se doit aussi de veiller sur ce bienfait, de le protéger et de mettre en oeuvre les moyens permettant d’éviter sa disparition.
Toute personne clairvoyante dans la religion d’Allah, observant le monde d’aujourd’hui - dans lequel beaucoup de gens ne distinguent plus le vrai du faux - remarquera de façon évidente les efforts fournis par les ennemis de l’Islam pour anéantir les vrais principes [de cette religion], éteindre sa lumière, tenter d’en éloigner les musulmans, et de couper les liens les y rattachant, par tous les moyens possibles... sans parler des tentatives d’enlaidissement de l’image de l’Islam, et des accusations et mensonges qui lui sont attribués, afin d’éloigner toute l’humanité de la voie d’Allah et de la foi en ce qu’Il a révélé à Son Prophète Muhammad ibn Abdallah صلى الله عليه وسلم.
Ceci est confirmé par la parole d’Allah le Très Haut : "Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s’est manifestée à eux ? Pardonnez et oubliez jusqu’à ce qu’Allah fasse venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent ! " [6] .
Ainsi que Sa parole, glorifié soit-Il : "Une partie des gens du Livre aurait bien voulu vous égarer. Or ils n’égarent qu’eux-mêmes ; et ils n’en sont pas conscients." [7] .
Allah, glorifié et exalté soit-Il, a aussi dit : "Ô les croyants ! Si vous obéissez à ceux qui ne croient pas, il vous feront retourner en arrière. Et vous reviendrez perdants." [8].
Il a aussi dit : "Dis : Ô gens du Livre, pourquoi obstruez-vous la voie d’Allah à celui qui a la foi, et pourquoi voulez-vous rendre cette voie tortueuse, alors que vous êtes témoins de la vérité ! Et Allah n’est pas inattentif à ce que vous faites." [9] , ainsi que bien d’autres versets.
Cependant, et malgré tous les efforts des mécréants, Allah, glorifié et exalté soit-Il, a promis de protéger Sa religion et Son livre. Ainsi, Allah, glorifié et exalté soit-Il, a dit : "En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien." [10].
Nombreuses louanges à Allah !
De plus, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : "Il ne cessera d’exister un groupe de ma communauté sur la vérité et victorieux. Ceux qui les abandonnent ou divergent d’eux ne leur causeront aucun grief, et ce jusqu’à ce qu’arrive l’Heure". Nombreuses louanges à Allah ! Et nous demandons à Allah, glorifié soit-Il, Lui, le Proche, Celui qui répond, de nous inclure dans ce groupe ainsi que nos frères musulmans. Il est certes Magnanime et Généreux.
Le Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa voit et entend les grands préparatifs organisés par les communautés juives, par les communautés chrétiennes et par ceux qui, tombés sous leur influences, s’affilient pourtant à l’Islam , et l’importance toute particulière qu’ils accordent à l’an 2000, s’ouvrant sur le troisième millénaire selon le calendrier grégorien. C’est pourquoi le Comité se voit dans la nécessité de conseiller et de clarifier pour l’ensemble des musulmans la réalité de cet événement, et le verdict de la loi religieuse purifiée à ce sujet. Ceci afin que les musulmans soient clairvoyants concernant leur religion, et afin qu’ils prennent garde à ne pas dévier vers les égarements des communautés qui ont encouru la colère d’Allah et qui se sont égarées. Nous disons donc :
Premièrement : les juifs et les chrétiens placent en ce nouveau millénaire des espérances, prédisent des événements tragiques et des faits dont la réalisation est pratiquement inéluctable selon eux, car ils prétendent qu’elles sont le résultat de recherches et d’études. De plus, ils mettent en relation certaines de leurs croyances avec ce nouveau millénaire, en prétendant que cela est issu de leurs livres falsifiés. Or il est du devoir du musulman de n’accorder aucune importance à ces prétentions, et de ne pas s’y incliner. En effet, il a dans le livre de Son Seigneur, glorifié soit-Il, et la Sounna de son prophète de quoi se passer de toute autre chose. Quant aux théories et opinions en contradiction avec ces deux sources, ce ne peut être - dans le meilleur des cas - que jugement erroné.
Deuxièmement : cet événement - ainsi que toute autre situation similaire - comporte nécessairement une part de tromperie, de fausseté dissimulatrice du vrai, d’invitation à la mécréance, à l’égarement, à la débauche et à l’incroyance. On y voit aussi apparaître des choses blâmables du point de vue de la religion comme : l’appel à l’unification des religions, la tentative de mettre l’Islam sur un pied d’égalité avec les autres croyances et dogmes vains, prendre la croix chrétienne comme moyen de bénédiction, permettre aux pratiques cultuelles mécréantes - qu’elles soient juives ou chrétiennes - de se manifester, et autres actes et propos qui impliquent de deux choses l’une : soit [on reconnaît que] les religions chrétiennes et juives, pourtant falsifiées et abrogées, permettent d’atteindre [la satisfaction] d’Allah, soit on apprécie certaines choses se trouvant dans ces religions qui contredisent la religion de l’Islam. Or ceci n’est que mécréance en Allah, en Son messager صلى الله عليه وسلم et en l’Islam, par consensus de la communauté. Sans parler du fait que c’est une tentative d’éloignement des musulmans de leur religion.
Troisièmement : les preuves du Coran, de la Sounna et des récits authentiques sont extrêmement nombreuses concernant l’interdiction d’imiter les mécréants dans ce qui leur est spécifique, comme le fait de les imiter dans leurs fêtes et festivités. De plus, le terme Îd (fête) est un nom global désignant une journée vénérée par les mécréants, qui se répète et se réitère régulièrement, ou bien un lieu sur lequel les mécréants organisent un rassemblement religieux. Et tout acte qu’ils pratiquent en ces lieux ou durant ces journées fait partie de leurs festivités. Ainsi, l’interdiction ne se limite pas à leurs fêtes, mais englobe aussi tout ce qu’ils vénèrent comme période ou lieu, et tous les actes qui s’y pratiquent, sans source aucune à ce sujet dans la religion de l’Islam. Il en va de même pour les jours immédiatement précédents ou suivants qui sont comme des préparatifs sacrés à la fête, ainsi que l’a explicité Shaikh Al-Islâm ibn Taymiyyah, qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde.
Comme preuve concernant l’interdiction d’imiter [les mécréants] dans leurs fêtes, on trouve la parole d’Allah le Très Haut : "Ceux qui ne sont pas témoins du Zûr" [11] décrivant ainsi les caractéristiques des serviteurs d’Allah croyants. En effet, un groupe de Salaf, dont Ibn Sîrîn, Mudjâhid et Ar-Rabî’ ibn Anas a expliqué que le terme Zûr désigne les fêtes des mécréants.
Il a d’ailleurs été authentiquement rapporté d’après Anas ibn Mâlik : lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم arriva à Médine, il remarqua que deux journées dans l’année étaient réservées aux jeux et divertissements. Le Prophète demanda : "Que représentent ces deux jours ?". On lui répondit : "Ce sont deux jours durant lesquels nous nous amusions avant l’avènement de l’Islam". Le Prophète déclara alors : "Allah les a remplacés pour vous par deux jours meilleurs : le jour de [la fête] Al-Adhâ et celui de [la fête] Al-Fitr." [12] .
Il a été authentiquement rapporté d’après Thâbit ibn Dahhâk : "Du vivant du Prophète صلى الله عليه وسلم, un homme avait fait le voeu de sacrifier une chamelle en un lieu nommé Buwânah. Il se rendit chez le Prophète صلى الله عليه وسلمet lui dit : "J’ai fait le voeu de sacrifier une chamelle à Buwânah". Le Prophète صلى الله عليه وسلمlui dit alors : "S’y trouvait-il une idole de la période anté-islamique que les gens adoraient ?". L’homme répondit : "non". Le Prophète continua : "Y organisaient-ils leurs fêtes ?". L’homme répondit : "non". Le prophète conclut alors : "Respecte ton voeu, car il ne faut pas respecter un voeu de désobéissance à Allah, ni un voeu concernant une chose que l’on ne possède pas" [13].
’Umar ibn Al-Khattâb, qu’Allah l’agrée, a dit : "Ne pénétrez pas dans les temples de polythéistes les jours de leurs fêtes, car le courroux d’Allah s’abat sur eux". Il a aussi dit : "Eloignez-vous des ennemis d’Allah durant leurs fêtes".
’Abdullâh ibn ’Amru ibn Al-’Âs - qu’Allah les agrée tous deux - a dit : "Quiconque construit une demeure en terre mécréante, célèbre leurs festivités [14], les imite et meurt dans cet état, sera ressuscité avec eux".
Quatrièmement : il est interdit de célébrer les fêtes des mécréants pour de nombreuses autres raisons dont :
1- Les imiter dans certaines de leurs festivités provoque la joie et le contentement de leurs coeurs, et les aide ainsi à se complaire dans leur fausseté
2- La ressemblance et la similitude dans les choses apparentes engendrent - de manière perfide, graduelle et progressive - une certaine ressemblance et similitude internes, comme la diffusion de croyances erronées
3- Un des dégâts les plus importants causé par la participation à leurs festivités est que l’imitation des mécréants dans l’apparence engendre une certaine forme d’amitié, d’amour et d’alliance dans le coeur à leur égard. Or l’amour et l’alliance des mécréants est contraire à la foi, comme l’a dit Allah le Très Haut : " Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes." [15] .
Allah, glorifié soit-Il, a aussi dit : "Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager..." [16] .
Cinquièmement : en nous basant sur tout ce que nous venons de dire, il n’est pas permis au musulman croyant en Allah en tant que Seigneur, l’Islam en tant que religion, et Muhammad صلى الله عليه وسلم en tant que prophète et messager, de célébrer des fêtes qui n’ont aucune source dans la religion de l’Islam, comme ce soi-disant nouveau millénaire. Il n’est pas permis d’y assister, ni d’y participer, ni d’aider à le célébrer par quelque moyen que ce soit, car il s’agit d’un péché et d’une transgression des limites établies par Allah. Or Allah le Très Haut dit : "Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition !" [17]
Sixièmement : il n’est pas permis au musulman de s’entraider avec les mécréants dans la célébration de leurs fêtes, quelle que soit la forme que peut revêtir cette aide, comme le fait de l’annoncer et le proclamer, et en particulier concernant le nouveau millénaire. Il n’est pas permis d’y inviter les gens, quel que soit le moyen utilisé : que ce soit dans les médias, par la vente d’horloges, de calendriers spécifiques, de vêtements et d’ustensiles souvenirs, d’impression de cartes et de cahiers scolaires, par l’organisation de soldes commerciales et de distribution de cadeaux à cette occasion, par l’organisation d’activités sportives, ou par la diffusion de tout symbole spécifique à ces fêtes.
Septièmement : il n’est pas permis au musulman de considérer les fêtes des mécréants - et en particulier celle du nouveau millénaire - comme étant une occasion de se réjouir ou un moment béni, au point de décréter ces journées comme fériées, de les choisir spécifiquement pour établir les contrats de mariage, débuter une activité commerciale, inaugurer le début d’un projet, etc... Il n’est pas permis d’accorder une spécifité à ces jours par rapport au reste des jours de l’année. En effet, ces jours sont identiques aux autres jours, leur accorder une spécificité n’est qu’une croyance erronée qui n’apporte rien de plus à ces jours... et le fait même d’avoir une certaine croyance en ces jours n’est que péché sur péché, qu’Allah nous protège et nous préserve.
Huitièmement : il n’est pas permis au musulman de souhaiter bonnes fêtes aux mécréants, car c’est une forme de satisfaction envers l’état de fausseté dans lequel ils se débattent, en plus d’être un moyen de les réjouir. Ibn Al-Qayyim - qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde - a dit : "Quant aux félicitations adressées à l’occasion d’événements religieux mécréants spécifiques à eux, cela est interdit par consensus, comme le fait de leur souhaiter bonnes fêtes ou bon carême en leur disant : "Bénie soit votre fête" ou "Que cette fête soit pour vous source de réjouissances" etc... Une personne qui tient de tels propos, même si elle évite la mécréance, n’en commet pas moins un acte interdit, aussi grave que si elle les avait félicités de s’être prosternés devant un crucifix. Ceci est même un péché plus grave encore auprès d’Allah et plus ignoble que le fait de féliciter une personne pour avoir bu du vin, tuer autrui, commis l’adultère ou autre. Or beaucoup de personnes, qui font bien peu de cas de leur religion, agissent de la sorte sans se rendre compte de la gravité de leur acte. Ainsi, quiconque félicite une personne pour avoir commis un péché, une innovation ou un acte de mécréance s’expose à la malédiction et la colère d’Allah". Fin de citation.
Neuvièmement : c’est un honneur pour les musulmans que de se conformer au calendrier qui prend pour date de début l’exode de leur Prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم. Ce calendrier a été accepté par les Compagnons - qu’Allah les agrée - de façon consensuelle. Ils se sont basés dessus sans célébrer de nouvel an hégirien, et les musulmans héritent de ce calendrier depuis quatorze siècles, et ce, jusqu’au jour d’aujourd’hui. C’est pourquoi il n’est pas permis au musulman de se détourner du calendrier hégirien pour adopter des calendriers d’autres communautés sur cette terre, comme le calendrier grégorien. En effet, ceci revient à échanger le meilleur pour le moins bon.
En conclusion, nous conseillons à tous nos frères musulmans de craindre Allah comme il se doit, d’agir dans Son obéissance et de s’éloigner de Sa désobéissance, de s’y encourager mutuellement ainsi qu’à la patience. Que tout croyant désirant conseiller son âme en bien, et soucieux de la sauver de la colère d’Allah et de Sa malédiction dans ce bas-monde et dans l’au-delà multiplie les efforts dans l’acquisition de la science et de la foi. Qu’il choisisse Allah comme guide, soutien, juge et maître... quel excellent Maître ! Et quel excellent Soutien ! Et Ton Seigneur suffit comme Guide et Soutien. Que chaque musulman invoque Allah à comme le faisait le Prophète : "Ô Allah ! Seigneur de Djibrîl, de Mikâ’îl et de Isrâfîl, Créateur des cieux et de la terre, Connaisseur de l’invisible et du visible, c’est Toi qui juge entre Tes serviteurs concernant leurs divergences. Guide-moi vers la vérité sujette à divergence - par Ta permission - car Tu guides qui Tu veux vers la voie droite".
Louange à Allah, Seigneur des mondes, et que la bénédiction d’Allah soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.
Post-Scriptum :
Source : | Majmu’ Fatâwa Ash-Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh, vol.3 p.105 ; Madjmû’ Fatâwâs wa maqâlât mutanawwi’ah vol.6 p.405 |
Auteur : | Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh ; Shaikh ibn Bâz ; Shaikh Muhammad ibn Sâlih Al-’Uthaymîn |
Traduction : | L’équipe Sounna.com |
Notes :
[1] Fatwa du Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh (ancien Mufti d’Arabie Saoudite) concernant l’interdiction de participer aux fêtes des mécréants (voir Majmu’ Fatâwa Ash-Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh, vol.3 p.105). Il s’agit d’une lettre destinée aux autorités saoudiennes.
[2] Fatwa de Shaikh ibn Bâz concernant l’interdiction de participer aux festivités des mécréants. (Voir Madjmû’ Fatâwâs wa maqâlât mutanawwi’ah vol.6 p.405)
[3] Sourate Al-Mâidah verset 2
[4] Fatwa du Shaikh Muhammad ibn Sâlih Al-’Uthaymîn (datant du 7/8/1420, soit le 16/11/1999)
[5] Le Président : ’Abdul’Azîz ibn ’Abdullâh ibn Muhammad Âli Shaikh ;
Membre du Comité : ’Abdullâh ibn ’Abdurrahmân Al-Ghudayyân
Membre du Comité : Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân
Membre du Comité : Bakr ibn ’Abdillâh Abû Zayd
[6] Al-Baqarah ; verset 109
[7] Sourate Âli ’Imrân verset 69
[8] Sourate Âli ’Imrân verset 149
[9] Sourate Âli ’Imrân verset 99
[10] Sourate Al-Hijr verset 10
[11] Sourate Al-Furqân verset 72
[12] Rapporté par l’Imâm Ahmad, Abû Dâwûd, An-Nasâ’î avec une chaîne de transmission authentique
[13] Rapporté par Abû Dâwûd avec une chaîne de transmission authentique
[14] Abdullâh ibn ’Amru ibn Al-’Âs cite nommément An-Nayrûz et Al-Mahardjân qui sont deux fêtes célébrées par les perses
[15] Sourate Al-Mâidah verset 55
[16] Sourate Al-Mudjâdalah verset 22
[17] Sourate Al-Mâidah verset 2
http://www.sounna.com/article.php3?id_article=193
[2] Fatwa de Shaikh ibn Bâz concernant l’interdiction de participer aux festivités des mécréants. (Voir Madjmû’ Fatâwâs wa maqâlât mutanawwi’ah vol.6 p.405)
[3] Sourate Al-Mâidah verset 2
[4] Fatwa du Shaikh Muhammad ibn Sâlih Al-’Uthaymîn (datant du 7/8/1420, soit le 16/11/1999)
[5] Le Président : ’Abdul’Azîz ibn ’Abdullâh ibn Muhammad Âli Shaikh ;
Membre du Comité : ’Abdullâh ibn ’Abdurrahmân Al-Ghudayyân
Membre du Comité : Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân
Membre du Comité : Bakr ibn ’Abdillâh Abû Zayd
[6] Al-Baqarah ; verset 109
[7] Sourate Âli ’Imrân verset 69
[8] Sourate Âli ’Imrân verset 149
[9] Sourate Âli ’Imrân verset 99
[10] Sourate Al-Hijr verset 10
[11] Sourate Al-Furqân verset 72
[12] Rapporté par l’Imâm Ahmad, Abû Dâwûd, An-Nasâ’î avec une chaîne de transmission authentique
[13] Rapporté par Abû Dâwûd avec une chaîne de transmission authentique
[14] Abdullâh ibn ’Amru ibn Al-’Âs cite nommément An-Nayrûz et Al-Mahardjân qui sont deux fêtes célébrées par les perses
[15] Sourate Al-Mâidah verset 55
[16] Sourate Al-Mudjâdalah verset 22
[17] Sourate Al-Mâidah verset 2
http://www.sounna.com/article.php3?id_article=193